Depuis des années, nous parlons de gaspillage alimentaire et en même temps de famine dans le monde. On nous parle aussi d’écologie, de nourriture malsaine et mauvaise pour la santé. Les changements de mode de consommation commencent à se faire sentir mais n’en sont qu’à leur début. Mais un procédé peut, aujourd’hui, contribuer énormément à ces différents soucis environnementaux et humains. L’impression 3D alimentaire, bien qu’encore aux prémices de sa technologie, fait parler de plus en plus d’elle. Des entreprises se sont penchées sur le sujet et même des entités publiques telles que des villes commencent à s’y intéresser.
Pourquoi passer à l’impression 3D alimentaire ?
Réduire les déchets alimentaires
La première des raisons est de limiter les déchets et ainsi le gaspillage alimentaire. Une entreprise néerlandaise du nom de Upprinting Food s’est spécialisée dans l’impression 3D de plats à base d’aliments jetés. La société récupère des aliments pour ensuite en faire de nouvelles recettes et proposer des plats à destination des restaurateurs. En plus de la récupération des aliments jetés, les plats sont peu calorifiques et bon pour la santé.

Faire des plats personnalisés aux formes complexes
Le deuxième argument en faveur de l’impression 3D alimentaire est qu’il est possible de réaliser des plats personnalisés grâce aux technologies des imprimantes 3D. Ces dernières sont capables de réaliser toutes sortes de formes dont même l’Homme ne peut pas réaliser du fait de la très grande précision que cela demande. Il existe également de plus en plus de variété d’aliments imprimables en 3D. Ce qui nous donne une idée sur le futur de l’impression 3D dans le secteur de la gastronomie.

Améliorer son alimentation pour une meilleure santé
Pourquoi ne pas rendre l’alimentation plus ludique ? En effet, la personnalisation des plats pourrait aider à manger plus varié. Les épinards par exemple peuvent prendre la forme d’animaux, ce qui pourrait rendre plus facile pour les enfants de manger des aliments qui rencontrent peu de succès. Ce qui peut donc également améliorer l’alimentation saine pour les enfants mais également pour l’être humain en général.

De la nourriture dans l’espace
En effet, la NASA s’est également intéressée au sujet de la fabrication additive concernant les expéditions spatial. L’impression 3D alimentaire permettrait à ses astronautes de réaliser leur plat grâce à une imprimante 3D. Depuis 2006, la NASA à commencé des recherches pour améliorer les conditions de vie des astronautes pendant leur mission. L’une des questions était l’alimentation. L’agence spatiale américaine, en collaboration avec une autre entreprise, ont alors créé une imprimante 3D capable d’imprimer une pizza. Il ne reste alors plus qu’à la mettre au four. Cette avancée pourrait permettre ainsi d’améliorer les conditions de vie des astronautes. Un aspect important, surtout pendant de longues missions.

L’impression 3D alimentaire dans une maison de retraite
En Suède, une maison de retraite a prévu d’utiliser la fabrication additive d’aliments pour rendre ses plats plus appétissants aux yeux de ses résidents. En effet, le service de restauration de la maison de retraite s’est basé sur une idée simple : un plat bien présenté et des aliments avec des formes plus esthétiques sont bien plus appétissants, surtout lorsque ce sont des personnes âgées qui, pour la plupart, ont du mal à mâcher et avaler leur repas.

Nous constatons donc aujourd’hui que l’impression 3D alimentaire peut jouer un rôle important dans notre mode de consommation et nos différentes façons de s’alimenter. Mais qu’elle peut également devenir un enjeu majeur pour l’environnement.



























Énormément d’objets 3D sont aujourd’hui commercialisés. Des plus atypique et drôles aux plus utiles, de nombreuses idées arrivent chaque et montre que tout est faisable aujourd’hui grâce à l’impression 3D et autres techniques de fabrication additive.





Le premier avantage de l’impression 3D est tout simplement l’aspect temporel. En effet, la rapidité de construction d’une maison est bien plus efficace avec une imprimante 3D qu’avec les techniques dites « traditionnelles » du BTP. Par exemple, un chantier de deux semaines par la méthode classique peut se faire en seulement quelques jours avec l’impression 3D.
Imprimer une maison en 3D permet également la réduction des coûts. D’une part grâce à la nécessité de peu de moyens mais également du fait du temps de construction très réduit par rapport aux méthodes classiques. L’impression d’une maison en 3D nécessite également moins de moyens humains lors d’un chantier.
Un autre élément en faveur de l’impression 3D est que les matériaux utilisés à la conception sont des matériaux respectueux de l’environnement pour la grande majorité. De plus, les machines utilisées fonctionnent également grâce aux énergies renouvelables. Comme la machine de l’entreprise italienne WASP qui utilise des matériaux respectueux de l’environnement dans la construction mais également une machine qui fonctionne à l’énergie solaire. De plus, les matériaux utilisés sont des matériaux exploités localement. Du fait que ce soit une méthode de fabrication additive (on vient ajouter de la matière et non en enlever), cela permet de réduire considérablement les déchets dus à la construction d’un bâtiment.
Une imprimante 3D fonctionne à l’aide d’une assistance numérique. Cette dernière, à l’aide d’un fichier 3D réalisé par les équipes de conception va guider la machine. Ce qui explique donc que certaines formes auparavant difficiles à réaliser sont maintenant qu’une simple formalité pour l’imprimante. Une maison 3D peut posséder des formes pour le moins complexes avec moins de contraintes de construction.
On constate également que les différents points abordés précédemment vont permettre d’une certaine façon de répondre aux besoins concernant la crise du logement actuel. En effet, de nombreuses personnes sont sans logement par faute de place et/ou de moyens. L’impression 3D va permettre de façon rapide, écologique et économique de créer, dans des espaces inexploités, de nombreux logements à moindre coût.





Le constat est donc sans appel, la fabrication additive va révolutionner énormément de secteurs et plus particulièrement celui de la mode. Tout d’abord grâce à son aspect de personnalisation et la fabrication sur-mesure qui, elle, pourra soigner le problème des personnes mal chaussées ou ayant des difficultés à trouver chaussure à son pied. C’est également grâce à son aspect écologique qui est un réel avantage dans des industries comme celle de la mode. En revanche, il est difficile pour le moment, de produire à l’échelle mondiale, une gamme de chaussures entièrement réalisées en 3D. Aujourd’hui, ce sont principalement des composants de la chaussure comme les semelles qui sont produits. 
Une fois ces actions réalisées, un vérin va servir de pression afin d’injecter le plastique. Le moule par injection est situé dans la presse et va, ainsi, recevoir le plastique liquide et se remplir. Le liquide est ensuite refroidi afin de se solidifier pour garder la forme du moule par injection. La pièce plastique est ensuite sortie de la presse à injection par des éjecteurs puis tout le processus reprend afin de réaliser la production en série.
La qualité de la pièce dépend de plusieurs critères : le type de matière utilisé, le dosage de la matière, la température du moule et le temps de refroidissement.
Luc Deschamps, dans la vidéo ci-dessous, explique parfaitement le fonctionnement de l’injection plastique.
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